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LA FIGURE MYTHIQUE
DU TANGO

              

C’est le jeudi 11 décembre 1890 à 2 heures, que Madame BAZIN, Sage-femme attachée à cet établissement, accouchait BERTHE GARDES d’un garçon que l’on prénomma CHARLES ROMUALD GARDEL. Mais Berthe n’était pas mariée, et il faut croire qu’elle fut tentée d’abandonner son enfant, puisque ce n’est que le 22 décembre, soit onze jours après la naissance, qu’elle le reconnut officiellement à l’Etat-Civil. Nous possédons une copie de l’acte de reconnaissance l’attestant.

Le 11 mars 1893, Berthe et Charles débarquent à BUENOS-AIRES d’un navire portugais, le «DON PEDRO» qu’ils avaient pris à Bordeaux. Berthe et son fils vécurent chez ANAIS BAUX, une « payse» mariée à un argentin «Fortunato ». Ils devaient rester ensemble, seule la mort les sépara.

Charles reçut une bonne éducation: il fut élevé au collège «PIO IX San Carlos» et de l’âge de 12 ans jusqu’à 14 ans, au collège « San Stanislas ». Il fut très bon élève, premier partout, sauf dans le chant où il ne fut que 2e, le major étant un jeune indien, son ami CEFERINO NAMUNCURA.
De 14 à 21 ans environ, il mène une vie dissolue, fait tous les métiers. Il fugue même au grand désespoir de sa mère. Il fait alors la connaissance de JOSE RAZZANO avec lequel il chante en duo un répertoire varié pendant une dizaine d’années. Ils finissent par avoir du succès et se produisent dans toute l’Argentine et l’Uruguay.

Un soir, dans un cabaret de MONTEVIDEO, un poète marginal et fantasque PASCAL CONTURSI écrit des paroles pour un tango de SAMUEL CASTRIOTA «Litta» et le chante, mal d’ailleurs. GARDEL lui demande de le laisser chanter cette composition. Le succès était là. Il déclara: « Cela s’appellera : mi noche triste ». Le tango chanté venait de naître.

Tout le monde se mit à composer des tangos et à les chanter. Alors, pourquoi GARDEL avait-il tellement de succès ? C’est que le «Francesito» le petit français était un émigré ; il vivait et fréquentait le port et l’Abastto, quartier des Abattoirs où vivaient tous ceux qui avaient quitté l’Europe pour faire fortune : français, espagnols, italiens, allemands. Tous étaient venus seuls, en avant garde et pensaient faire venir femmes et enfants par la suite. Mais le temps passait et beaucoup restaient seuls. Les femmes étaient rares. GARDEL connaissait, comprenait tous ces gens qui devaient créer la nation argentine. C’est tellement vrai, qu’une boutade signale que les mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens descendent des Incas, et les Argentins descendent du bateau ! -

CARLOS GARDEL parlait le langage de ces gens, mélange de toutes les langues que l’on appelle le « Lunfardo », c’est à dire l’argot du peuple, et c’est pour eux qu’il chantait les peines, les amours oubliées, les regrets qui font mal, l’amour maternel, les trahisons de l’être cher avec sa voix chaude de baryton qui devait faire l’admiration de CARUSO.

Mais, c’est en France qu’il allait chercher la consécration mondiale. lI débute en novembre 1928 au théâtre «FEMINA» sur les Champs Elysées, puis au cabaret «FLORIDA» boulevard Clichy où, programme pour une durée de huit jours, il restera quatre mois.

Le 5 février 1929, il participe au gala de l’opéra «Le bal des petits lits blancs» en présence de Gaston DOUMERGUE, président de la République.

Maurice CHEVALIER, MISTINGUETT, Lucienne BOYER et Lys GAUTY se produisaient alors lorsque le présentateur annonça une vedette argentine chanteur de tango : c’était GARDEL. Le présentateur-comédien déjà célèbre et qui devait acquérir plus tard une renommée internationale, c’était RAIMU. Ce fut un triomphe.

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Le président demanda à GARDEL de bisser. La gloire était là, déjà le monde entier le réclamait. Il tourna 14 films tant en France qu’à NEW-YORK. De 1928 à 1932, il eut comme parolier ENRIQUE CADICAMO qui vit toujours. A 99 printemps, CADICAMO correspond encore avec votre serviteur en l’appelant son cher et lointain ami. Le nom de CADICAMO ne vous dit peut-être rien, et pourtant, les personnes d’un certain âge ont toutes fredonné ses chansons, dont la plus célèbre est « RAMONA ».

Ensuite, de 1932 à 1935 jusqu’à leur mort respective, il travaille avec ALFREDO LE PERA, jeune journaliste brésilien qui lui écrit les paroles de ses chansons et les dialogues de ses films. CARLOS GARDEL lui, composait la musique. Fait uni que dans ce milieu musical, c’était un compositeur qui ne connaissait pas le solfège. Ils composeront ensemble plus de 80 chansons. MICHEL PLASSON avec l’Orchestre du Capitole, DANJEL BARENBOIM avec l’Opéra en interpréteront quelques unes des plus belles en concert.Puis survint le drame. Au cours d’une tournée en Amérique Centrale, l’avion de CARLOS GARDEL est accidenté au-dessus de la Colombie. Sur les 13 personnes qui participaient à ce vol, un seul devait survivre. Mutilé, affreusement brûlé, JOSE PLAYA, secrétaire de CARLOS GARDEL, devait finalement mourir en 1982.

Le corps de GARDEL ne fut rapatrié à BUENOS AIRES que le 5 février 1936 où 30 000 personnes l’attendaient au port. Plus d’un million de fans suivirent son cercueil. Le gouvernement décréta 3 jours de deuil national. On m’a assuré que les pèlerins vont encore se recueillir par cars entiers pour prier sur les lieux de l’accident.

L’histoire se termine, la légende, que dis-je, le mythe s’installe.

Discours prononcé par M. José FELIX lors de la pose de la Plaque Commémorative CARLOS GARDEL
HOPITAL DE LA GRAVE – TOULOUSE - JEUDI 24 JUIN 1999

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Le site de l'UNIVERSITE TOULOUSE 2
sur Carlos GARDEL - José FELIX

http://www.univ-tlse2.fr/amlat/Cultoulouse/gardel/index.html